L’indice de Bien-Etre au Travail (IBET©) en 2019

L'IBET 2019 se dégrade à 0,73. La perte de valeur ajoutée est de 27 % de la masse salariale.

Cet indice est basé sur les données des grandes entreprises du secteur privé (19 millions de salariés).

Le coût global du désengagement employeurs/salariés et de non-disponibilité (arrêts de travail de santé) est de 14 580 € par an et par salarié, en augmentation de 9,3% par rapport à 2018.

Les secteurs où l'IBET s'est le plus dégradé sont :

• Service aux entreprises : 0,73 (en baisse de 2 points par rapport à 2018).
• Chimie : 0,82 (en baisse de 1 point par rapport à 2018).
• Médias : 0,68 (en baisse de 1 point par rapport à 2018).
• Transports : 0,68 (en baisse de 2 points par rapport à 2018).
• Commerce non alimentaire : 0,62 (en baisse de 3points par rapport à 2018).

• TND : Taux de Non Disponibilité (jours d’absentéisme pour maladie, accidents, etc.)
• TSF : Taux de Sorties Forcées par l’employeur (licenciement non économique, rupture conventionnelle, période d’essai)
• TDD : Taux de Désengagement Déclaré par le salarié (démission, rupture conventionnelle, période d’essai)

Le Psychisme des salariés en souffrance

Le nombre de demandes de reconnaissance de maladies psychiques a été multiplié par plus de 5 en 5 ans (200 en 2012 à plus de 1100 en 2016). Parmi les dossiers transmis au CRRMP, 50% sont reconnus d’origine professionnelle.
En 2016, 596 affections psychiques ont été reconnues comme maladies professionnelles, soit 7 fois plus qu’il y a 5 ans.

Comment améliorer le bien-être au travail ?

"C’est en faisant évoluer l’organisation et le management, en mettant les démarches de santé au travail au cœur de leur stratégie, que les entreprises soutiendront durablement leur performance globale", souligne Catherine d’Aléo, directrice du développement de la performance sociale du groupe Apicil.

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